J'ai suivi les conseils avisés d'un collègue pour l'alimentation du laser. Il m'a dit qu'avec mon montage actuel, le transistor n'allait pas faire long feu...

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Sur une vieille alimentation d'imprimante, j'ai récupéré un transistor à effet de champ (MOSFET). Je n'en avais jusqu'alors jamais utilisé, mais en fin de compte c'est assez simple. Il a 3 pattes : Gate, Drain et Source.

La logique du plombier, qui est la mienne, serait d'appliquer un courant sur la source, et qu'il s'écoule par le drain lorsqu'on applique une tension sur le gate. Pas de bol, c'est le contraire. La source est mise à la masse, et on envoie la purée dans le drain.

Le montage est donc le suivant:

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La résistance de 10K permet de mettre le gate à zéro si le microcontrôleur n'est pas alimenté.

Pas si différent, finalement... A part que la sauce en sortie n'est plus dépendante du courant de base, mais juste de la tension (0 à 5V). Et ce FET encaisse plus facilement la grosse intensité que le BD135.

D'ailleurs je l'ai mesurée, et en mode "plein pot", on monte à 2.5A, ce qui est tout de même assez violent. J'ai donc monté le MOSFET sur un radiateur ventilé, récupéré d'une vieille carte graphique, et ça tourne impeccablement en restant tiède :)

Le montage est toujours "volant", avec des fils soudés directement aux pattes et des dominos; c'est un beau bordel et je ne compte pas les risques de court circuit.

Alors maintenant que je tripote un petit peu Fritzing et que j'ai une fraiseuse CNC qui marche, je n'ai plus qu'à me fabriquer un circuit imprimé pour rendre tout ça propre et compact! Dans un boitier imprimé en 3D, ce sera nickel. J'ai commandé 3 plaques de 160x100mm, qui devraient arriver d'ici quelques jours...

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