J'aime bien me moquer proverbes, parce qu'ils permettent de tout justifier pour pas cher.

Le proverbe du jour autorise celui qui l'emploie à effectuer un virage à 180° sans souci : "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis"...

En effet, j'ai finalement investi dans le nécessaire pour graver chimiquement mes circuits imprimés. A l'ancienne. Comme dans les cours de techno du collège (pour les vieux comme moi qui faisaient des TP de techno).

Putain de fraiseuse! Dans l'article précédent, je vantais les mérites des zones de Voronoï, et je les vante toujours. Mais quand c'est trop serré, c'est trop serré. Impossible de graver un circuit imprimé un peu dense à cause du jeu. Et quand je dis "dense", je parle juste d'espacements de 2.54mm...

Enfin bref, ça m'a saoulé, et j'ai finalement pris la décision de passer au chimique.

J'ai commencé par tenter la fameuse technique du transfert de toner au fer à repasser sur la plaque de cuivre, avant de tremper le tout dans un mélange acide qui bouffera le cuivre non protégé par le toner.

La phase du transfert... Une horreur. Après pas mal d'essais, plusieurs types de papier, plusieurs durées de chauffe, des trempages interminables dans l'eau... Impossible d'avoir un tracé propre sur la plaque. D'la merde... Pour moi en tout cas. C'est dommage, parce que beaucoup y arrivent, mais perso ça m'a pris la tête. Alors j'ai pris mon portefeuille à deux mains et j'ai commandé :

  • une insoleuse en kit
  • une graveuse (bac chauffant qui fait des bulles)
  • des plaques photosensibles
  • du gros perchlorure de fer qui tache

Et là, même si le circuit n'est pas vraiment complexe, on peut quand même parler de propreté et de précision:

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N'est-ce pas! ça, c'est un pédalier midi que je vais essayer ce soir avec les copains, et qui va me servir à sampler des boucles de basse sans toucher à l'ordi. C'est beau, non?

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